« Les chats du quartier », voilà une expression qui tend à disparaître dans nos villes françaises et particulièrement à Paris. Leurs derniers refuges sont les cimetières où ils peuvent encore chasser et compter sur leurs amis humains. Les Japonais ont parfaitement accepté ce que relate Catrine (Cat-rine ?) dans Je t’aime je t’aime de Resnais : à savoir que toute la civilisation humaine a été édifiée pour servir les chats. D’où peut-être que l’Occident, qui a oublié ce but primordial, soit complètement désorienté. Il y a donc des chats partout à Tokyo dès qu’on fait un pas de côté et qu’on s’aventure dans la vie parallèle des ruelles, des bars et des échoppes où se pratique le « commerce de l’eau ». Il y en a donc aussi dans les peintures de Rina Yoshioka. Ce sont de gros chats heureux d’être choyés par les mama-san, les hôtesses et les masseuses.
Devant les peintures de Rina, on pourrait dire comme dans a chanson Le Sud de Nino Ferrer : « Il ne manque rien. »
C’est tellement cool |
Amis du soir |
Une femme comme un chat |
Je pense que les chats sont les créatures les plus parfaites
qui existent en ce monde et qu’un paysage avec des chats devient un espace
heureux.
Pourquoi mettez-vous les chats en relation avec des jeunes
femmes, en particulier de l’ère Shôwa.
Les chats sont pour moi le symbole d'une femme fantasque,
libre, indépendante et forte. Je les dessine toujours en bonne santé et
heureux.
Avez-vous un chat vous-même ?
Je ne peux pas avoir de chats chez moi, mais mon petit ami
en avait beaucoup chez lui. Grâce à lui, je suis aussi devenue une amoureuse
des chats. Il avait une chatte, Chi, qui est maintenant décédée. C’était un
chat écailles de tortues et c'est mon modèle.
Le site de Rina Yoshioka, ici
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