mercredi 5 avril 2017

Okoshi Kotaro, Les insectes mangeurs de lune,1999

Une image par jour #20



" One day I asked a high school friend of mine about her hobbies and she answered "Plastic models." And another high school girl told me she was way into military uniforms. She's so into uniforms that she's even got a German officer's uniform from WW2! Then there was another girl in my class named Hiromi, she picked up this giant larva and said she wanted to be an entomologist when she grows up."
Kotaro Okoshi






Kazuichi Hanawa, Akahi Yoru, 1985

Une image par jour #19

dimanche 2 avril 2017

Yoko Hamasaki (Urbangarde) par Mika Ninagawa. 2014


Une image par jour #17





Necronomidol : Psychopomp


Les Necronomidol sont les chamanes de la J-pop : cinq jeunes filles de moins de 20 ans qui depuis 2014 mixent les chants emo des idoles, avec du métal et de l’électro. Les vraies racines de Necronomidol sont cependant plus anciennes et puisent dans les musiques de JA Seazer pour Shuji Terayama. Ce fameux angura. On adore bien sûr la farouche guerrière Risaki Kakizaki et ses pointes de cheveux rouges comme du sang séché, mais l’idole immédiate est Sari avec ses cheveux verts et son araignée sur la joue. Necronomidol est à la base un projet hybride puisqu’initié par Ricky Wilson, un producteur américain suite au succès de groupes alternatifs comme Baby Metal. D’où peut-être sa nature davantage underground que mercantile et son respect de l’intégrité de ses musiciennes. Les Necronomidol sont autant des chanteuse que des actrices autour desquels s’élabore un concept empruntant à Suehiro Maruo, à Lovecraft et aux croyances shinto. 
Dans Psychopomp, l’un de leurs plus beaux clips, elles sont mises en scène par le photographe Dan Szpara à Aokigahara, la fameuse forêt des suicidés. On croit d’abord à des images fixes, déjà fascinantes, avec ces lichens verdâtres et mordorés couvrant les troncs d’arbres, mais si on y prête attention, il y a toujours un frémissement dans l’image : une touche de lumière vibrante, des feuilles d’herbes, des insectes… Les Necronomidol apparaissent une à une, elles-aussi immobiles, comme intégrées à cette vie séculaires. Elles ne chantent pas et ne sont jamais réunies. Chacune est découpée en plans de mains, de jambes, de cheveux, comme si elles entraient dans un monde dont le visage n’était plus le centre et dont le temps humain n’était pas non plus la mesure. Si la forêt les entoure, elles sont comprises entre deux motifs : un crâne de cerf blanchi et ce tapis de feuilles d’automne gorgé d’humidité. Les jeunes filles magiques mènent ainsi cette vie parallèle, entre l’os ayant atteint son point inaltérable et les matières organiques en décomposition.


















mercredi 22 mars 2017

Marie-Vison, Oeil de chat et vampires malicieuses. Quelques dessins d'Aquirax



On ne connait pas vraiment Aquirax Uno en France, excepté ses affiches pour Terayama. C’est pourtant l’un des plus délicats et personnels dessinateurs des années 60-70. On croise dans ses dessins des Twiggy japonaises élancées mais aux yeux toujours mélancoliques, des éphèbes au sexe transformé en fleurs, de suaves vampires et des jolies sorcières. 










Fausco Maraini, Femme ainou tatouée, 1956

Une image par jour #9


« Femme ainou, grosse moustache tatouée sur le visage. Cet usage a été interdit par le gouvernement japonais depuis longtemps ; il n’a été conservé que par de rares femmes âgées. (Villages de Nibutani, Hidaka, Hokkaido) »

Fausco Maraini, Le Japon ed. Arthaud, Paris 1959.

Shomei Tomatsu, Evident absence, 1971

Une image par jour #8


Michiko Takahashi, Actress, Tokyo