samedi 8 avril 2017
vendredi 7 avril 2017
jeudi 6 avril 2017
mercredi 5 avril 2017
Okoshi Kotaro, Les insectes mangeurs de lune,1999
Une image par jour #20
" One day I asked a high school friend of mine about her hobbies and she answered "Plastic models." And another high school girl told me she was way into military uniforms. She's so into uniforms that she's even got a German officer's uniform from WW2! Then there was another girl in my class named Hiromi, she picked up this giant larva and said she wanted to be an entomologist when she grows up."
Kotaro Okoshi
lundi 3 avril 2017
dimanche 2 avril 2017
Necronomidol : Psychopomp
Les Necronomidol sont les
chamanes de la J-pop : cinq jeunes filles de moins de 20 ans qui depuis
2014 mixent les chants emo des idoles, avec du métal et de
l’électro. Les vraies racines de Necronomidol sont cependant plus anciennes et
puisent dans les musiques de JA Seazer pour Shuji Terayama. Ce fameux angura. On adore bien sûr la
farouche guerrière Risaki Kakizaki et ses pointes de cheveux rouges comme du
sang séché, mais l’idole immédiate est Sari avec ses cheveux verts et son
araignée sur la joue. Necronomidol est à la base un projet hybride
puisqu’initié par Ricky Wilson, un producteur américain suite au succès de
groupes alternatifs comme Baby Metal. D’où peut-être sa nature davantage
underground que mercantile et son respect de l’intégrité de ses
musiciennes. Les Necronomidol sont autant des chanteuse que des actrices autour
desquels s’élabore un concept empruntant à Suehiro Maruo, à Lovecraft et aux
croyances shinto.
Dans Psychopomp, l’un de leurs plus
beaux clips, elles sont mises en scène par le photographe Dan Szpara à
Aokigahara, la fameuse forêt des suicidés. On croit d’abord à des images fixes,
déjà fascinantes, avec ces lichens verdâtres et mordorés couvrant les troncs
d’arbres, mais si on y prête attention, il y a toujours un frémissement dans
l’image : une touche de lumière vibrante, des feuilles d’herbes, des
insectes… Les Necronomidol apparaissent une à une, elles-aussi immobiles, comme
intégrées à cette vie séculaires. Elles ne chantent pas et ne sont jamais
réunies. Chacune est découpée en plans de mains, de jambes, de cheveux, comme
si elles entraient dans un monde dont le visage n’était plus le centre et dont
le temps humain n’était pas non plus la mesure. Si la forêt les entoure, elles
sont comprises entre deux motifs : un crâne de cerf blanchi et ce tapis de
feuilles d’automne gorgé d’humidité. Les jeunes filles magiques mènent ainsi
cette vie parallèle, entre l’os ayant atteint son point inaltérable et les
matières organiques en décomposition.
Labels:
J-pop,
Musique,
Necronomidol,
Suehiro Maruo
samedi 1 avril 2017
jeudi 30 mars 2017
mardi 28 mars 2017
dimanche 26 mars 2017
samedi 25 mars 2017
Hajime Sawatari, Simon the actor, 1972
Photographie
de l’acteur et créateur de poupées Yotsuya Simon.
Autres images ici
vendredi 24 mars 2017
jeudi 23 mars 2017
mercredi 22 mars 2017
Marie-Vison, Oeil de chat et vampires malicieuses. Quelques dessins d'Aquirax
On ne connait pas
vraiment Aquirax Uno en France, excepté ses affiches pour Terayama. C’est
pourtant l’un des plus délicats et personnels dessinateurs des années 60-70. On
croise dans ses dessins des Twiggy japonaises élancées mais aux yeux toujours
mélancoliques, des éphèbes au sexe transformé en fleurs, de suaves vampires et
des jolies sorcières.
Fausco Maraini, Femme ainou tatouée, 1956
Une image par
jour #9
« Femme
ainou, grosse moustache tatouée sur le visage. Cet usage a été interdit par le
gouvernement japonais depuis longtemps ; il n’a été conservé que par de
rares femmes âgées. (Villages de Nibutani, Hidaka, Hokkaido) »
Fausco
Maraini, Le Japon ed. Arthaud, Paris 1959.
lundi 20 mars 2017
dimanche 19 mars 2017
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