Dans les années 70 et 80, alors que
les fantômes avaient disparus des écrans, les mangas assurèrent une continuité.
S'adressant à des collégiennes et lycéennes, les auteurs les prirent comme
héroïnes, plaçant les yurei classiques dans leur cadre
quotidien : les écoles, les gymnases, les immeubles de la classe moyenne, les
bus, les parcs... Sans le savoir, ils posaient les bases esthétiques de la
J-horror.
La plupart de ces petits formats, surtout ceux des années 80, sont des séries B d’horreur, vite dessinées, mais parfois sanglantes et malsaines. On comprend pourquoi ils inspirèrent les premiers films de J-horror, comme les Scary True Stories (1991) de Norio Tsuruta, directement tournés en vidéo et distribué dans les vidéoclubs. A Mandarake, l'immense magasin de mangas d’occasions, on les trouve pour la plupart entre 300 et 800 yens pour peu qu'ils ne soient pas signés Kazuo Umezu ou Shigeru Mizuki, les stars absolus du genre.
L’un de mes auteurs préférés est plus modeste et se nomme Shinji Hama La carrière de ce vétéran remonte au début des années 60 et à la revue d'horreur All Kaidan aux superbes couvertures.
Dans les années 70 et 80, son style est plus alimentaires mais toujours efficace. Les couvertures de ses mangas représentent à chaque fois une jeune fille terrorisée, surplombée par des visages de monstres et de fantômes.
Et toujours, entre les femmes-chats et les fantômes d'enfants aux cheveux blancs, l'omniprésence des papillons ! Personne n'a jamais su répondre à la question qui me taurade depuis des années : pourquoi en veulent-ils autant aux jeunes filles japonaises ?
La plupart de ces petits formats, surtout ceux des années 80, sont des séries B d’horreur, vite dessinées, mais parfois sanglantes et malsaines. On comprend pourquoi ils inspirèrent les premiers films de J-horror, comme les Scary True Stories (1991) de Norio Tsuruta, directement tournés en vidéo et distribué dans les vidéoclubs. A Mandarake, l'immense magasin de mangas d’occasions, on les trouve pour la plupart entre 300 et 800 yens pour peu qu'ils ne soient pas signés Kazuo Umezu ou Shigeru Mizuki, les stars absolus du genre.
L’un de mes auteurs préférés est plus modeste et se nomme Shinji Hama La carrière de ce vétéran remonte au début des années 60 et à la revue d'horreur All Kaidan aux superbes couvertures.
Dans les années 70 et 80, son style est plus alimentaires mais toujours efficace. Les couvertures de ses mangas représentent à chaque fois une jeune fille terrorisée, surplombée par des visages de monstres et de fantômes.
Et toujours, entre les femmes-chats et les fantômes d'enfants aux cheveux blancs, l'omniprésence des papillons ! Personne n'a jamais su répondre à la question qui me taurade depuis des années : pourquoi en veulent-ils autant aux jeunes filles japonaises ?